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Le manque d’estime de soi
Un manque d’estime de soi conduit à la dévalorisation, aux doutes, à un esprit critique peu objectif, à une incapacité d’affirmer un choix, une sensibilité exacerbée, à la critique, à la peur d’échouer, à de l’inquiétude permanente, au sentiment de solitude, à une limitation dans la réalisation des projets, à une image de soi négative.
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Une trop haute estime de soi
Celle -ci implique une confiance démesurée. L’écoute des conseils, les remises en question sont évitées. Le sujet peut s’obstiner et se laisser gagner par l’ autosuffisance, l’orgueil, le désir de pouvoir et de supériorité. L’épuissement peut survenir en raison de la recherche incessante de reconnaissance, de gratifications.
Ce dernier déséquilibre dissimule en réalité une mauvaise image de soi.
Quel stress, quelle énergie mobilisée alors, à la pensée d ‘être decouvert et de perdre ainsi tout crédit aux yeux des autres.
Améliorer son estime de soi est possible, comment faire ? Certes, le décider! Et appliquer patiemment, régulièrement l’une ou l’autre de ces propositions au gré de nos possibilités:
– la connaissance de soi est essentielle: Qu’est ce que j’aime ou que je n’aime pas en moi ? Quels sont mes réussites, mes échecs, mes défauts, mes qualités, les domaines où j’ excelle et ceux pour lesquels mes connaissances sont moindres?
– l’acceptation est l’étape suivante: à la fois s’ accepter, ce qui facilite le changement intérieur mais aussi accepter le passé tout en se positionnant dans le présent.
– Arrêter de se dévaloriser, tolérer ses imperfections et se parler positivement: Tu as fait ce qu’il fallait sans obtenir de résultats mais tu l’as tenté! Se parler à soi comme si on parlerait à son meilleur ami!
– Déterminer des projets réalistes à court et à moyen terme et se fixer des échéances
– se donner le plaisir de pratiquer un hobby, rejoindre un groupe, développer des intérêts divers
– s’accorder du temps pour soi en se permettant de réaliser ce qu’on a plaisir à faire, peu importe son choix, mais se permettre ce moment parce qu’on le merite
– Admettre que me tromper ou ne pas tout connaître est normal, que les autres peuvent m’aider et donc ne pas me sentir inférieur, ni supérieur.
– réflechir sur les difficultés de la tâche et déterminer si elle est réalisable ou pas, établir une distinction entre ce qui se passe et ce que je pense, entre ce dont je suis responsible et les évènements sur lesquels je n’ai aucune prise
– rechercher l’origine de ses complexes: par quoi ou par qui ont ils été provoqués? Accepter de se voir dans sa globalité plutôt que de se focaliser sur l’un ou l’autre défaut.
– Transformer les plaintes en demandes ou en objectifs: réaliser ce travail est impossible, j’en suis incapable, ce sera un échec deviendra: je vais établir un plan de travail, et le réaliser etape par étape avec les conseils d’un ami s’y connaissant dans le domaine.
– Accepter l’idée de l’échec, désagrément auquel nul n’échappe, plutôt comme une étape d’avancement, une occasion d’évolution. S’y refuser freine l’action et est une source de dévalorisation et de frustration.
– S’ affirmer par rapport aux autres en exprimant ses choix, ses opinions, ses souhaits, ses demandes.
– accepter que l’autre soit contrarié ou deçu si, en toute bonne foi, on ne peut accéder à sa demande
– ne pas juger les autres, ni se comparer à eux, inutile d’ entretenir insatisfaction, culpabilité ou envie.
– s’autoriser à demander de l’aide en cas de souffrance intérieure trop importante.
– noter pour qui le souhaite, réflexions, projets, efforts, objectifs, réaliser des tableaux relevants les progrets, dresser des listes des bonnes choses à s’offrir, remplir un carnet de bord, …
Pour ceux qui affectionnent l’écriture comme moyen d’expression, entreprendre un travail personnel par cette méthode apporte du concret, de la clarté et permet de prendre du recul.
Quelques articles intéressants:
http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Estime-de-soi
http://www.e-sante.be/10-secrets-estime-soi/actualite/700
Sabrina Vercruysse